Ce que les marchés artisanaux m'apprennent sur la connexion
- Nami Sakai
- 23 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juil.

Il y a quelque chose qui m’attire toujours dans le fait de flâner dans un marché artisanal, non seulement pour les objets, mais aussi pour les personnes qui se cachent derrière eux.
Oui, j'aime acheter quelque chose qui me plaît. Mais ce qui me fait revenir, ce n'est pas l'achat, mais l'apprentissage, les histoires, les moments de complicité avec les créateurs eux-mêmes.
Chaque artisan que je rencontre est fier de parler de son travail. On voit leur visage s'illuminer lorsqu'ils réalisent qu'on ne se contente pas de flâner, mais qu'on est curieux du processus, ému par ce qu'ils ont créé. Plus je discute, plus le lien se construit. Il y a quelque chose d'honnête et de profondément humain dans cet échange.
Au cours de ces brèves conversations, j'apprends quelque chose, non seulement sur leurs techniques ou leurs matériaux, mais aussi sur leur identité et leurs motivations. Et, d'une certaine manière, l'objet que je convoitais se transforme. Ce n'est plus seulement une belle pièce : il porte le souvenir de ce moment, de l'histoire, de la présence de son créateur.
Ce sentiment persiste longtemps après avoir quitté le marché. En regardant les objets qui se trouvent maintenant chez moi, je m'interroge souvent sur les artisans et je repense aux défis qu'ils ont dû relever pour créer la pièce que j'ai devant moi. Mon cœur est rempli d'amour et de gratitude pour les créateurs qui apportent une joie si paisible et un sens à ma vie.
Ce sont plus que des marchés. Ce sont des espaces d'échange – pas seulement de biens, mais aussi de soins, d'artisanat et de rencontres. Et chaque fois que je repars avec quelque chose en main, j'emporte bien plus que ce que j'ai payé.



